La Gazette de FORT-OLD fait peau neuve et en profite par la même occasion pour changer de nom.
Notre équipe ayant accueilli de nouveaux journalistes, nous avons décidé de passer la vitesse supérieure et de devenir la seule gazette à vous donner des nouvelles du Wastland dans toutes les grandes plaines du nord et plus loin encore.
Dans The WASTLAND GAZETTE, vous pourrez découvrir les dernières informations des colonies du nord, ainsi que des articles sur des groupes de survivants et de raiders.
Si vous avez des informations ou des histoires à nous raconter, n'hésitez-pas à nous contacter !!! Nous nous feront une joie de vous interviewer.
Il est bien entendu très difficile pour nous de vous distribuer la gazette sur papier, bon nombre de nos points relais ont été détruit et plusieurs de nos distributeurs dévoré par des Trogues ou enlevés par des Raiders.
C'est pourquoi nous privilégierons désormais le format numérique. Vous pourrez retrouver THE WASTLANG GAZETTE sur votre Wired Device (ordinateur personnel), Pour la recevoir automatiquement sur votre messagerie, abonnez-vous !!!! Pour cela, entrez votre adresse dans le formulaire prévu à cet effet sur votre droite !!!

A bientôt dans le Wastland !

SüG

FAIT DIVERS : UN COLLECTEUR DÉNOMMÉ SWITCH A DISPARU !



Un dénommé SWITCH est porté disparu. Il n'a pas pointé à la mine le 21ème jour du deuxième mois des paysages blancs.
Le contre-maître de la mine pensant tout d'abord à une beuverie trop violente n'a pas alerté l'Autorité 
Après quelques jours d'absence, il a été retrouvé des traces de sang et de bagarre dans la cabane de l'individu.

Si vous avez été témoins ou avez en votre pocéssion des informations qui pourrait alimenter l'enquête, vous devez vous adresser au bureau du Shériff au plus vite.
Le dénommé SWITCH étant très certainement mort, le contre-maître déclare : "Bon d'accord c'était un sale con, poivro et très soupe au lait, mais moi il me manque un mécano maintenant ! Faudrait voir à m'en retrouver un, comment que j'fais moi !?"

Il est à noté également que la cabane de SWITCH est désormais libre et qu'elle peux servir à tout nouvel arrivant.

La ville de Fort Old tiens à souligner qu'elle a plus que jamais besoin de main d'oeuvre, n'hésitez pas à vous présenter au bureau de recrutement de la mine

FAIT DIVERS : TRAFIC D'HUMAIN DANS LE COMTÉ DE BLEN-OLD !


On rapporte que plusieurs individus suspects se seraient présentés à la grande porte de la ville.
Ils seraient amnésiques et présenteraient des blessures profondes à la tête et à différentes parties du corps.

Cela fait penser à une ancienne affaire qui mettait en cause le Docteur Krizz
Il semblerait après certains rapprochements, que ce soit certaines de ses victimes qui ce soient échappées de son laboratoire.
Il est maintenant évident que les rumeurs sur son trafic d'organes étaient fondées.

L'Autorité recherche activement un certain Topper, il aurait été aidé par des citoyens de la colonie et serait toujours en ses murs.
Nous ne savons pas si cet homme est dangereux, aussi il est recommandé la plus grande prudence si vous le rencontrez.

PROLOGUE (première partie)


Combien de temps cette période de glaciation a duré ? Je ne peux pas le dire... Suffisamment longtemps pour que les religions et la technologie de l'ancien monde disparaissent.
L’Humanité se réveille après une longue hibernation qui fut mortelle à quatre-vingt-dix pour cent. L'homme n'était pas préparé à subir un changement de climat si radical Je suis né quelques années avant la fin de la glaciation, et j'ai dû lutter pour survivre dans l'obscurité permanente et le froid intense.

A présent, les rayons du soleil sont réapparus et la température est redevenue positive. Les anciennes métropoles ne sont plus que de vastes cimetières bétonnés, infestés de rôdeurs et gangrénées par les maladies. La nature a repris ses droits, et les rares espèces animales ayant survécu sont chassées sans relâche ; la famine est courante ici bas, et l'espérance de vie est faible. J’ai lu dans un vieux livre que le Typhus et le Scorbut étaient des maladies rarissimes au XXIe siècle. Elles sont à présent les causes principales de décès.

J'ai rejoint une caravane de neuf voyageurs, et nous nous dirigeons vers la colonie de Fort-Old, à l'Est. A ce qu'il parait la vie est moins dure las bas. J'ai entendu dire qu'on pouvait y trouver du travail et gagner sa vie. Gagner sa vie... oui... car même si l'Humanité a bien failli s'éteindre, l'argent reste le maître du monde : sans argent tu n'es personne, et les inconnus, on en trouve plein dans les fosses communes...



PROLOGUE (deuxième partie)


Six jours maintenant qu'on marche et le chemin est encore long. La forêt se densifie, devient hostile et on arrive à court de vivres. J'ai beau me renseigner auprès de mes compagnons, personne ne me répond franchement. J'espère seulement que la colonie de Fort-Old existe réellement, que je n'ai pas été naïf au point de croire à cette histoire. Le premier soir au bivouac, tous tenaient le même récit; Fort-Old se situerait sur une ancienne fortification militaire bâtie dans l'ancien monde. Quelques hommes s'y seraient installés pour survivre, et y auraient fondé une colonie prospère.

La lassitude et la fatigue me font maintenant douter, et nous marchons à travers cette forêt qui semble sans fin. Je crois que je commence à devenir paranoïaque, il me semble que nous sommes suivis, mais j'ai beau scruter les environs, je ne perçois aucune présence.

Mes doutes étaient fondés : un de nos compagnons n'était autre qu'un rodeur infiltré. Il a profité de notre état de fatigue pour organiser une embuscade avec six de ses complices. Dans cette mésaventure, nous avons perdu les seuls biens qui nous restaient. Nous n'avons à présent plus d'eau ni de nourriture. Je trouve tout de même un point positif à cette mauvaise expérience : j'avais entendu dire que des gangs rôdaient aux alentours de la colonie, cela voudrait donc dire que nous approchons du but !?!

Le sentier se dessine plus clairement sous nos pieds, des traces de pas sont visibles et montrent un passage important. La civilisation est proche ! Encore quelques heures et notre périple touchera à sa fin, j'en suis persuadé.
Les branches laissent enfin passer la lumière et le sentier semble s'élargir. Des bruits familliers se font entendre, des bruits chers à mes oreilles, des bruits de civilisation.

Nous arrivons enfin aux portes de la colonie. Trois de mes compagnons nous ont quitté, ils n'ont pas réussi à survivre au voyage. Je vais enfin pouvoir prendre un repos mérité et chercher un moyen de recommencer ma vie. La lourde porte de la colonie est ouverte, deux gardes sont postés à l'entrée. Je m'approche et demande : " je peux trouver du travail ici ? " Un des gardes me fait signe d'entrer et me dit : " après avoir payé le péage va voir le « Chef » des Collecteurs, il va s'occuper de toi ".

Je m'engage entre les murs de la colonie, dans cet univers rêvé et inconnu, avec l'espoir de recommencer ma vie.

FAIT DIVERS : L'ANTENNE DE RADIO FORT OLD DETRUITE PAR DES MUTANTS !!!




Trois heures avant la tombée de la lune, dans la huitième nuit du mois des feuilles rouges, une horde de mutants des profondeurs du secteur nord de la mine, a pris d’assaut l’antenne radio de la ville !

Il faut croire que les ondes qu'elle propageait devait les incommoder. Les mutants ont totalement ravagé le matériel,  éméteur compris. S’agit-il de vandalisme ou d’une réelle revendication ? 


Il n’a pas été nécessaire de dépêcher une bio-garde de l’Autorité sur place, le propriétaire et animateur de la radio, le célèbre "Bob" (hey ! Salut Bob !), a décidé de se faire justice lui-même, et a déclaré, je cite :   « Commencent à me casser les c……s ces sal…..s de p….n de nom de D…x de mutant de m…e ! M'en vais les découper, ça va les calmer !?! » 


Fort Old Radio tiens à signaler, que la diffusion de ses programmes reprendra dés que possible >>> FORT OLD RADIO



CHAPITRE I : La grande Porte

J'avance dans les rues de la colonie, le grand couloir qui mène à ma nouvelle vie est surveillé par l’Autorité, la milice personnelle du Maire. Dans la foule, un attroupement se crée. Deux gardes de l’Autorité ouvrent un passage pendant que quatre autres escortent une personne. J’essaie de m'approcher en jouant des coudes, veillant à ne pas me faire voler ma bourse. 

Je vois une femme au milieu des gardes. Richement vêtue et apparemment embarrassée par cet attroupement soudain, elle n’accorde aucun regard à la foule. 
Une main se tends vers elle, sans doute un mendiant. « Madame s'il vous plait ?!? » Un garde saisis cette main immédiatement et assène aussitôt un violent coup de crosse à son propriétaire. Scène fréquente apparemment, cela n’a même pas attiré l’attention de la Dame qui franchi le seuil de porte d'un bureau d'accueil. Elle prend place sur un siège, repousse ses cheveux derrière elle, et lis des information sur un écran. Deux gardes de l’autorité se postent devant une barrière qui bouche le passage principal. Au dessus d’eux je peux lire : « centre ville ». Cela semble être une grande place à ciel ouvert. Encore quelques mètres à faire, et j’y serai. Enfin mon rêve va devenir réalité. 

J’interpelle un homme au hasard en lui tapant sur l’épaule et lui demande : « qu’est ce qui se passe ici ? » Il me réponds : « C’est Lady Fortune… y’a des fois où elle lance quelques crédits, mais pas là…ici c'est le Péage de Fort Old, chaque nouveau venu doit passer devant Lady Fortune pour pouvoir entrer dans la ville. Soit tu entres soit tu entres pas , tout dépend de ce que tu veux faire et de ce que tu transportes. Les gardes de l’Autorité ne rigolent pas, je te jure. Moi j'habite dans le camps de réfugiés à l'entrée de la ville, je tente une nouvelle fois ma chance aujourd'hui, j’espère que ça va passer. Mais t’es gentil, tu restes derrière, la queue c’est dans ce sens là.» 

Un instant plus tard, c’est mon tour de passer devant La Dame. Une beauté froide. Sans lever les yeux de son écran elle me lance machinalement : « Nom, prénom, race ? »La question me surprends et je met quelques secondes à répondre ; juste assez de temps pour que sa patience soit épuisée. Elle bascule la tête vers l’arrière et pose ses yeux sur moi. Deux perles vertes brillantes, mais sans profondeur, comme les yeux d'une poupée. Je lui répond « Race ? » Ses yeux ne me regardent plus et se posent sur le garde juste en face de moi. Elle fait un geste de la tête et dit : « suivant !» Un garde en armure blindée s’approche. J’essaie en vain de trouver ses yeux, ils sont là quelque part derrière ce masque. Une lourde et puissante main me saisi par l’épaule. Dégage ! Je n’ai pas le temps de réagir, je suis à demi porté vers la sortie, sans pouvoir plaider ma cause.